- Bonjour mes amours;
Je cherche encore les mots pour débuter ce que je souhaite vous racontez en ce 2 janvier de notre nouvelle année 2018 ! Tout d’abord vous souhaitez mes meilleurs voeux pour cette année qui débute et qui je l’espère ce déroulera dans la joie, la santé et l’amour pour chacun d’entre vous. En espérant que le début d’année n’annonce pas la suite car je serais vraiment pas prête a revivre une expérience comme celle que j’ai vécu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Je suis invitée pour l’occasion dans un appartement où une copine organise la soirée, je me prépare en avance, prend soin de ramener quelque chose pour la remercier et commande un Uber a 23h cette nuit là. Mon Uber arrive, je suis vêtue d’une robe avec une fente, d’une paire de talons et de mon manteau. Au bout de seulement quelques minutes de trajets qui, vus les embouteillages, m’avait très peu fait avancer, mon chauffeur Uber me demande de sortir en pleines rues menant a l’arc de triomphe des Champs-Élysées car tout était boucher par le monde qui étaient venus sur place pour le nouvel an. Je lui parle de ma crainte a sortir sachant que c’était noir de monde et que j’étais seule, en talons et robe de 31 ! Mais a ce moment là, Monsieur refuse de faire le tour de la place en voiture qui aurait était beaucoup plus longues que le trajet de base ( 30 mn ) et me dis de faire le chemin a pied.
Effondré, je sors… Je n’ai pas internet sur mon téléphone. Je me dirige vers les policiers présents sur place et leur demande la rue que je cherche. Aucun d’eux n’a sus me répondre car ils ne connaissaient même pas les lieux… Nous sommes tous serrés pour essayer de passer. Les hommes me sifflent, s’approchent, me parle de beaucoup trop près, beaucoup trop insistants… Je ne répond pas. Je suis seule face a beaucoup trop de monde. Je suis si petite, j’étouffe, j’ai peur. Je sens une main me caresser le dos, je me retourne un homme à l’haleine déjà forte alcoolisé me souris de manière perverse. Pour qui se prend-il de me toucher ! Je me pousse tant bien que mal de la foule. Une autre mains encore me touche les fesses, il rigolent avec ses copains. Je pleure, je ne trouve plus ma route… Il est déjà 23h30. Des gars continuent de s’approcher, par la grâce de Dieu, deux filles passent par là et me voient en larmes, harcelés, et apeurée. Si vous passez par là les filles merci encore❤️.J’ai mal au pied, je n’en peux plus. Je ne me retrouve pas et le monde nous empêche d’avancer, je retire mes chaussures sinon je n’arrive pas a avancer plus vite. Je meurs de froid, j’ai mal ! Des hommes me filment, cris, s’approchent encore plus. J’arrive a l’adresse de la soirée. Une fois en bas ? HUMILIATION 😱 Je ne suis même pas sur la liste !!!! J’attend avec d’autres personnes dans mon cas. Personne ne nous décroches au téléphone. On attend…. Les minutes passent, j’ai froid, mes pieds saignent. Minuit approche.
23h50 Nous montons enfin. Début de soirée. Pas d’humeur a m’amuser avec tout ce qui viens de se produire. Une fois la-bàs je me retrouve déçu du comportement de mes prétendus « potes ». Après avoir vécu une énième situation gênante et irrespectueuse que je ne citerai pas ici, je me retrouve là, quelques minutes a regarder les gens qui m’entourent. Tout le monde est en groupe. Les mecs draguent au mieux qu’ils peuvent espérant commencer la nouvelle année bien accompagné ( si tu vois ce que je veux dire …. 😏). Ils boivent beaucoup trop, comme si c’était un prétexte pour révéler leur vrais nature. Je me sens pas a ma place, je veux partir loin de tout ce monde fourbes et faux.
Toujours pas internet sur mon téléphone, pas de wifi, les rues sont fermés jusqu’à deux heures et demie du matin. Je m’assoie dans la cours en bas. Je pleure, je me demande pourquoi personne ne comprend que un rien fait tellement mal lorsque nous sommes si seules a les affrontés. Dans ces moments là où je ressens l’importance des parents. Les miens se font absents, cette année encore je me retrouve face a la triste réalité de ma vie: Ma solitude. Des gens descendent, ils me regardent, là, pied nus, avec du sang sur les pieds, en pleure, le regard si vide et pourtant si expressif, les suppliants presque d’avoir un peu d’humanité, de m’aider. Idée qui s’enfuit aussitôt que leur moqueries me montèrent a l’oreille » Qu’est ce qu’elle fou par terre celle là », » cendrillon a perdus ses deux chaussures apparement » » son année commence mal a elle ». Sans blague ????
Je précise que je n’ai encore ni bus ni manger quoi que ce soit. J’ai la gorge sèche, mon ventre vide et mon corps qui tremblent de froid.
Je trouve la force de me lever, il le faut bien. Je me lève pour avancer sans vraiment savoir où je vais ni comment je vais me tirer de cette histoire. A peine quelques pas que je me refais traquer par des mecs ivres ! Je suis pieds nus car je tente d’avancer le plus vite possible, le sol est froid et je ressens chaque débris par terre. La route est longue. Deux mecs me suivent et m’insulte car je ne répond pas à leur avance. Je tente d’avancer plus vite, ils accélèrent encore. Je me retrouve devant un kiosque, je ne saurais même pas vous dire la rue où je me trouvais, ils s’approchent de plus en plus, mon coeur va exploser. Je panique, deux policiers sont a côtés en train de contrôler des gens. Je tente de repousser un des hommes qui tenter de me toucher la naissance de ma cuisse. Dans ma tête a ce moment la je dois survivre. Si je cris il peux m’en décoller une bien trop violente pour mon petit corps. Il peut me porter en deux seconde et dans cette foule de monde quasiment tous ivres personne ne s’y intéressera. Je me met a pleurer et a le pousser. Une aigreur me brûle la gorge, au moment où je m’apprête a vomir, il s’enfuis. Je raconte les faits au policier qui ne me répond que par » Nous étions occupés de toute manière Madame désolé ».
Je suis encore bien loin de mon hôtel. La panique prend le dessus et je m’arrête a un café pour vomir le peu de choses qui me resté dans le ventre… Je n’ai que 9€ sur moi et ma carte. Je descend une grande rue pour aller jusqu’a Porte Maillot, où au loin je revois les voitures ! Pas la peine de vous préciser que le chemin à était infernale. Un homme a fait mine de vouloir m’aider a trouver un taxi mais quand je lui ai refusé il s’est mis a me prendre par le bras et a voulus m’emmener ailleurs, je me suis relâché de son emprise & j’ai courus.
Une fois a Porte Maillot, je ne sentais plus mon corps ni mes pieds… Je n’en pouvais plus. Et pourtant ma soirée de l’an ne s’arrête pas là. Un taxi s’arrête, il m’avance vers mon hôtel pour mes neuf euros que j’avais sur place et refuse de m’emmener jusqu’à mon hôtel où je lui aurais retirés des sous au distributeur pour pouvoir le payer. Il n’à pas confiance et ne veux pas perdre son temps… Alors encore une fois je me retrouve dans la fosse au lions ! Tout d’un coup tout ces hommes me dégoûtent terriblement. Je n’arrivais pas a croire le nombre de mecs capables de faire du mal a une femme seule et en détresse. J’avance tant bien que mal, je prie sur le chemin… Je cours pour esquiver les plus insistants… Je fais mine d’être au téléphone avec un père, mon père, qui n’à jamais était là… J’aimerai fondre en larmes mais je persiste a rester forte face a la situation. Je marches depuis presque 40 minutes quand j’arrive a mon hôtel.
Je rentre enfin… Il est 2h passées.
D’un événement a un autre, je me suis retrouvés dans des dangers monstres. Le Uber qui me lâche, la foule, les relous, les insistants, les pervers, les mains qui me touchent, l’humiliation, la déception, la peur, le froid. Je ne saurais vous dires mon état d’esprit aujourd’hui. Moi qui suit croyante, je me dis que c’est sûrement une manière de me faire comprendre que le monde n’est pas gentil. J’ai compris les attentions des sois disants « potes », de tout ces gens a l’instinct animal sans coeur une fois que la boisson coule a flot.
Si je peux vous conseillez quelque chose en cette année 2018 mes amours, c’est de prendre grand soin de vous. Je suis rentrée en vie par une chance folle, ou comme je préfère le croire, grâce a ma bonne étoile. Mais des milliers de femmes rentrent anéanti suites a une agression ou ne rentrent plus du tout car bien souvent on ne sait pas a quel point celui en face est fou.
Malgré cet événement peu réjouissant, je vous souhaites très sincèrement mes meilleurs voeux pour cette année.
Nathanya
